Elle pensait devenir journaliste ou écrivain...

Amsterdam, dimanche sous la pluie avec Cylianne, Loïc, Sophie, Karen,Camille, Emilie C et moi-même...

Nous partons sous la pluie glaciale pour découvrir le lieu où Anne Frank et sa famille se sont terrés pendant 2 ans pour échapper à  l'extermination programmée par le régime nazi.

Silencieux comme des fantomes et contrôlant chacun de leurs mouvements pour éviter que les employés de l'entreprise qui les cache ne devinent leur présence. Sa seule ouverture vers l'extérieure était un vasistas où se dessinait le ciel et ses nuages avec le vol des mouettes... libres, tellement libres de leurs mouvements

   

Confinée dans une succession de petites pièces exiguës et sans issues, cette jeune fille de 13 à 15 ans, va survivre, et va échapper à la folie par l'écriture...Son journal relate avec précision la vie quotidienne dans l'annexe dans un style précis, où la promiscuité est oppressante et alimente sa révolte, son espoir en une vie meilleure. L'attente de l'amour et un regard implacable sur le monde des adultes transpirent à chaque ligne. Une vie imaginaire, des horaires à contre courant, scandés par le carillon de l'église voisine qui évoquait la vie extéreure.

   

Comme a dit Loïc "Tant de souffrance de manque de liberté, et de sacrifices, pour finalement être dénoncée...à cause de la folie d'un seul homme..." Car c'est malheureusement ce qui s'est passé. Son père Otto Frank est le seul parmi tous les occupants de cette cachette à être revenu d'Auchwitz (Pologne) terrible camp d'extermination, sa raison de vivre aura été jusqu'à sa mort de faire connaître l'oeuvre de sa fille chérie. Il est mort en 1980 sans désir de vengeance, ne cherchant pas à retrouver qui les a dénoncés, mais véhiculant un message de paix, de tolérance et de lutte contre toutes les discriminations.